samedi, 21 octobre 2006

Souvenir! Souvenir!

Grande manifestation , devant le siège de l'Onu à Genève, des Ivoiriens dénonçant les accords de Marcoussis, et réclamant le retrait de la Force Licorne en Avril 2004.



Cher Patriote, permet moi de te rappeller le bien fondé de la manifestation et tiens toi prêt pour la prochaine!!!! car L'heure est grave!


Une manifestation est un acte politique collectif, qui se traduit notamment par un défilé de protestation, qui peut avoir différents buts :

  • amélioration des conditions de vie, souvent à l'appel des syndicats,
  • protestation contre une loi, un décret,
  • lutte contre le racisme, l’antisémitisme, l’islamophobie manifestation pour la paix et/ou contre la guerre.

Souviens toi que toutes les grandes démocraties se sont construites à coup de manifestations !!!!!!

Pour la Patrie, préparons nous à manifester...

Restons vigilants et prêts pour le combat pour la Démocratie, la Vraie.

Les décisions de l'UA: Quels enjeux ? 3ème partie



Neoleadership: Monsieur le Représentant du Cojep après le communiqué final du conseil de sécurité et de paix de l’Union Africaine?

Jean Claude Gnahoua: C’est un peu trop tôt pour se prononcer , cependant nous pensons que les pays ou chefs d’Etats africains viennent de montrer encore leur échec flagrant dans la résolution de la crise en Côte d’Ivoire. Pour moi le problème à résoudre est loin d’être un renforcement de pouvoir d’un premier ministre qui, je rappelle est « issu des accords de Marcoussis », Le problème clé et urgentissime est le désarmement de ceux qui ont pris illégalement les armes. Celui-ci pourrait permettre le redéploiement sur tout le territoire de l’Administration, la reprise en bonne et due forme des audiences forraines , et une préparation sereine d'élections transparentes et libres.
Nous faisons ainsi l’amer constat de l’emprise des intérêts français dans la politique africaine. Il a été difficile pour des « sous préfets franc-africains de condamner un coup orchestré par leur maître. Ceci nous consolide notre conviction de doubler d’ardeur pour la vraie liberté de l’Afrique.

NL: Que pensez vous des pouvoirs renforcés du premier ministre pour mener à bien sa mission?

JCG: Je refuse de me prononcer sur les pouvoirs renforcés de Banny. Ce n’est pas parce que des gens ont des armes que la Loi d’un pays doit être bafouée pour leur faire plaisir. Je le dis parce que la Côte d’Ivoire a un régime présidentiel et cela a été voulu par tous les acteurs politiques . A ce titre, Banny n’aura que les pouvoirs que lui confère la Constitution Ivoirienne, qui a fait et fera toujours barrage au « gangstérisme politique » voulu comme le dit si bien des artistes ivoiriens "les pirates du navire Ivoire". Et, comme il s’agit d’un coup d’état, cette proposition de sortie de crise n’augure aucune bonne avancée de la démocratie!

NL: Quelle solution préconisez vous?

JCG :La solution est très simple, il y a eu un coup de force contre les institutions légales et démocratiques. En dépit de cette légitimité, le pouvoir du Président Gbagbo a accepté de discuter avec ces bandes armées pour une paix durable. A ce jour 23 reformes ont été consenties aux rebelles, qui jusque là refusent de déposer les armes. Pour nous il faut que ces gens qui ont pris en otage une partie du territoire et de la population, fassent un seul geste et tout ira bien: le dé-sar-me-ment., sans désarmement il n’aura pas de sérénité et de paix dans le pays et le processus connaitra certainement des blocages inutiles qui feront perdurer la souffrance des populations ivoiriennes. Je vous remercie

Interview recueillie le 18 octobre 2006 à Zurich (Suisse)

Décisions de l'UA : quels enjeux pour l'Afrique? 2ème partie

Quand une poignée de vendus* bafouent des millions d'africains.

Le 17 octobre 2006, ces malfameux moutons de Panurge francafricains ont encore frappés ! Obséquieux devant leurs parrains et fébriles de palper encore plus de cadeaux, ils n'ont même pas daignés entendre les besoins et droits des citoyens africains face aux ex-colons !
Y a t-il quelque chose qui ait changé depuis 1960 ? Les dinosaures sont toujours là au service du capital d'un seul pays dont, l'économie et l'armée arrogantes se prennent encore et toujours pour le propriétaire et flic de l'Afrique.

Quand on voit cela, comment voulez-vous que les Africains soient crédibles devant la comunauté internationnale, quand on constate que leurs propres dirigeants, girouettes tournant au vent de la banknote, à l'intégrité complaisante, ayant promptement la calomnie à la bouche ou à la plume, bradent ce qui appartient à leurs propre frères, alors que c'est eux, les chefs, qui doivent donner l'exemple.

Il est vrai qu'ils ont été à bonne école, en matière de corruption et veulerie, car c'est bien des colonisateurs du passé et du présent qu'ils ont appris la manière de s'y prendre. Il faut bien comprendre que ces agissement de dirigeants Africains ne font que de donner de l'eau au moulin des racistes, ils prétendront encore plus fort que l'Afrique n'est pas encore mûre pour se prendre en charge elle-même, que à l'époque des colonies l'Afrique était mieux gérée et plus prospère, et que l'Africain moyen s'intéresse plus à son ventre, etc.

Il est grand temps que les choses changent. Mais, si la France est tellement pressée de profiter des ressources de la Côte d'Ivoire, alors qu'elle propose au ivoiriens de devenir un DOM et donne la nationalité française à ceux-ci en même temps...

Un suisse ayant suivi de près la crise ivoirienne

Quels sont les enjeux des décisions de l'UA ?1ère partie



Cher internaute , trois jours après les décisions de L'UA, il convient d'analyser au plus profond ces propositions...Peut être au fond La patrie est plutôt gagnante non?!
Cette interview tirée de laurentgbagbo.net pourrait nous aider dans cette réflexion.



Antoine Glaser (directeur de publication de la Lettre du continent): "La France a perdu son influence en Côte d'Ivoire"
M. Antoine Glaser est le directeur de publication du périodique La Lettre du Continent qui paraît en France. Invité de la radio britannique BBC, M. Glaser estime que Laurent GBAGBO sort vainqueur du sommet d'Addis Abeba au moment où le monde entier épilogue sur les pouvoirs exécutifs qui auraient été remis dans les mains de son Premier ministre.

Antoine Glaser. : Ce qui est important pour Laurent GBAGBO, c'est effectivement d'être reconduit pour un an. Et, de toute façon, même si le Premier ministre Konan Banny a un peu plus de pouvoir sur l'armée, c'est la mise en application de tout ça qui est importante. Franchement, je ne vois vraiment pas ce qu'il y a de nouveau.

B.B.C. : Justement quand l'Union africaine dit que le Premier ministre Konan Banny disposera de l'autorité nécessaire sur les forces armées, de qui va-t-il tenir cette autorité ?

A.G. : Il aura l'autorité s'il peut changer finalement la hiérarchie militaire. Mais on imagine mal qu'il puisse le faire. Même s'il le fait à travers apparemment des décrets qu'il peut prendre en conseil des ministres et faire avaliser par décret les nominations. On ne voit pas trop quels sont les rapports de force, comment ça peut évoluer entre le président Laurent GBAGBO et lui.

B.B.C. : Finalement, Laurent GBAGBO serait-il alors le véritable gagnant ?

A.G. : Il ne faut pas se leurrer. M. Laurent GBAGBO sort gagnant. Parce que, pour lui, ce qui est important, il est au pouvoir depuis plusieurs années, depuis 2000. Il est bien installé, il connaît parfaitement tous les rouages au niveau de l'armée et de la sécurité. En supposant même qu'il y a renforcement des pouvoirs du premier ministre, depuis le temps, le président GBAGBO s'est constitué un shadow cabinet extrêmement puissant ; il a plus de 60 conseillers à la Présidence. Dans les forces armées, il a évidemment énormément de partisans et la marge de manoeuvre de Charles Konan Banny reste extrêmement étroite. D'autant que ses principaux soutiens à l'extérieur, que ça soit Français ou au niveau de la communauté internationale, il y a une sorte de fatigue. Et on n'est pas du tout assuré dans les prochains mois que l'opération Licorne, même sous le mandat des Nations unies, restera en l'état.

B.B.C. : Les Forces Nouvelles avaient demandé la suspension de la Constitution. Elles n'ont pas été manifestement suivies ?A.G. : Les chefs d'Etat de la CEDEAO,un certain nombre d'entre eux, étaient prêts à ce que, finalement, sous pression, la communauté internationale dise qu'il faut mettre de côté la Constitution sur laquelle s'appuie le président Laurent GBAGBO et s'appuyer complètement sur un nouveau cadre de travail et une légitimité au Premier ministre sans que Laurent GBAGBO ne puisse s'appuyer sur la Constitution. Mais on a bien vu que les chefs d'Etat ont reculé devant cette décision. Ils ont pensé à eux-mêmes.Ils ont pensé qu'il y a une Constitution chez eux. Et on a vu des chefs d'Etat qui ont renoncé à cette décision pour se ranger à la ligne de Laurent GBAGBO en disant: «moi, je suis toujours élu et je ne remettrai le pouvoir qu'à un autre président qui sera élu et vous, même, n'accepteriez jamais que ça se passe ainsi pour vous». C'est là qu'il l'a emporté. C'est là qu'il y avait le noeud gordien de cette affaire.

B.B.C. : Vous pensez que la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU qui se tiendra la semaine prochaine apporte des précisions supplémentaires et contraignantes pour résoudre la crise ivoirienne ?

A.G. : A partir du moment où ils reconduisent Laurent GBAGBO pour un an et que la Constitution ivoirienne est toujours là, je ne vois pas comment ça peut vraiment changer entre la feuille de route qui a été désignée à la CEDEAO, qui est passée à l'Union africaine et maintenant l'Union africaine la passe aux Nations unies. Vous avez vu que M. Laurent Gbagbo a des soutiens non seulement parmi ses pairs, le président Thabo Mbeki, des pays comme l'Angola, l'Ouganda, le Rwanda. Et des pays comme la Chine, la Russie le soutiennent également. Donc je ne vois pas comment les Nations unies peuvent revoir complètement la feuille de route qui a été définie au niveau de l'union africaine.

B.B.C. : Qu'est-ce qui peut, selon vous, faire bouger les choses en Côte d'Ivoire ?

A.G. : Ce qui risque vraiment de faire bouger les choses, c'est au niveau des rapports de force, des rapports du pouvoir entre les Ivoiriens eux-mêmes. Tout le monde espère que ça ne se passera pas dans la violence. C'est évident, en Côte d'Ivoire, les choses ne passeront ni par la CEDEAO ni par l'Union africaine ni par les Nations unies.

B.B.C. : Est-ce qu'on peut dire que la France a perdu son influence en Côte d'Ivoire ?

A.G. : Oui, la France a perdu son influence en Côte d'Ivoire.
Propos recueillis sur BBC par Benjamin Koré

mercredi, 18 octobre 2006

La mascarade de l'UA " chiraquienne"

Pressés de «régler le cas GBAGBO», les chefs d'Etat africains les plus soumis au diktat de l'Elysée ne se rendent même pas compte qu'ils fragilisent leur propre assise. En effet, si le CPS devient une instance qui peut changer les règles fondamentales d'un Etat et organiser des conspirations putschistes, qu'est-ce qui prouve qu'un jour la jurisprudence qu'ils tentent d'établir en Côte d'ivoire ne s'appliquera pas à eux ? Ils ne se rendent pas compte qu'ils finissent de ridiculiser l'Union africaine, portée sur les fonts baptismaux avec emphase en juin 1999 à Syrte. Une des leçons à tirer du sommet d'Addis-Abeba est que les chefs d'Etat africains ont laissé libre champ aux serviteurs zélés de Paris. 15 chefs d'Etat africains étaient attendus. Seuls 6 sont venus. Parmi eux, 4 défenseurs acharnés de la Chiraquie. C'est dire que le poids de la Françafrîque était aussi fort, sinon plus fort à Addis qu'à Abuja. Ainsi, une dépêche AFP annonçait, en fin de matinée, que les recommandations de la CEDEAO seraient «sans doute avalisées, voire renforcées par le sommet du CPS», selon un haut responsable de l'UA. Comme dans un scénario bien ficelé, le président en exercice du CPS, Paul Biya, a déserté la réunion, afin de laisser libre champ à un Sassou qui venait tout juste de prendre ses ordres à Paris. Lequel Sassou s'est débrouillé pour créer un cafouillage et prendre en otage l'institution, Plusieurs drafts de communiqués finaux ont circulé, à tel point qu'il n'y avait plus que la conférence de presse donnée à la volée par le président congolais pour trancher. Ni la règle du consensus ni celle du vote aux deux tiers des membres votants, mentionnées par les statuts du CPS, n'ont été respectées. En choisissant de se mettre au service d'une force extra-africaine (la France) plutôt que d'agir pour la stabilisation d'un des pays les plus importants du continent, l'UA trahit sa mission. Et se suicide. La postérité ne la jugera pas sur son efficacité à servir de courroie de transmission aux caprices de Paris, mais sur sa capacité à trouver des solutions originales aux crises, respectant la souveraineté des peuples et allant dans le sens de la stabilisation durable du continent. L'histoire aurait pu retenir que le CPS , organe de l'UA, a sauvé la Côte d'Ivoire. Elle se souviendra malheureusement que l'Afrique a abandonné la Côte d'Ivoire aux griffes d'un ex-colonisateur assoiffé de sang nègre, et créé des conditions d'un chaos se nourrissant de l'absurdité d'une communauté internationale dont tout le travail semble être d'accompagner le processus de destruction des institutions de l'Etat, de contrarier les équations majoritaires et d'amplifier les contradictions existantes. L'Union africaine, qui avait montré des signes de dépression très grave au dernier sommet ordinaire de Banjul, s'est suicidée à Addis-Abeba. Il est désormais urgent que le président élu par les Ivoiriens prenne ses responsabilités pour éviter à son pays, dont on aura fait imploser l'armée, une crise de longue durée comme celle du Tchad et de Haïti, où ce type de médicament d'apprenti-sorcier a été expérimenté dans le passé.
Sylvie Kouamé
-- Le Courrier d'Abidjan

Résolution de L'UA

Dernière heure : Mardi 17 octobre 2006 [20 heures 17 minutes]
Addis-Abeba, Conseil de Paix et de Sécurité.
22h47 (heure d'Addis-Abeba):Le Communiqué final a été lu, suivi d’une conférence de presse de SEM. Sassou NGUESSO, président en exercice de l’Union africaine.
Le Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine a fait les recommandations suivantes :
- Fin de la médiation du Président sud-africain, SEM. Thabo MBEKI.
- Reconduction du mandat du Président Laurent GBAGBO pour un an.
- Renforcement des pouvoirs du Premier ministre. Il doit avoir les pouvoirs nécessaires pour accomplir sa mission.
21h37 : Les Présidents Thabo MBEKI et Sassou NGUESSO sont de retour dans la salle de conférence. Les travaux ont repris.
21h27: Attention à l'intox!!! Les médias occidentaux vont circuler un faux communiqué. Le comité de rédaction du communiqué final s'attèle toujours à sa finalisation.
20h35: Alpha Konaré et Pierre Schori échangent. On attend toujours le Communiqué final de la réunion.

sources: www.laurentgbagbo.net

dimanche, 15 octobre 2006

Alerte rouge

Attention attention,
La constitution Ivoirienne est en danger!!!!
Selon des informations de source sûre , un grand? meeting du Rhdp a eu lieu ce dimanche 15 octobre au Parc des sports réclamant la suspension de la Constitution de notre chère patrie! Une Constitution votée par le peuple et pour le peuple depuis 1960 !!, laquelle était en vigueur durant le mandat des dirigeants suivants: Feu Houphouet, Bédié, feu Guéhi, ... Il est donc étonnant que cette Consitution qui a convenue à toutes les formations politiques y compris le Rdr et le Pdci (actuel Rhdp), soit contestée de façon si abrupte par ces mêmes formations.
Plusieurs réflexions s'imposent à nous : d'òu vient ce subit changement de position ? A qui profite- il ? Ces personnes manipulatrices de la jeunesse ont elles conscience du rôle primordial de la Constitution d'un pays? Où est-ce encore un moyen d'installer le chaos total dans ce pays qui nous est si cher ?
A ces personnes qui se disent intellectuelles et soucieuses du "bien être des africains"(sic), nous disons qu'il serait sage de travailler à l'unité et dans l'intéret de l'Afrique au lieu de verser le sang d'innocents, dans le but de satisfaire leur eggo...
Petit rappel historique la Consitution Suisse(la plus vielle démocratie du monde) est vieille d' un siècle et 58 ans !!!!, ...

Alors prudence!!!!!!!!

Adieu l'artiste...


Tu étais inconnu de nombreux d'entre nous avant l'an 2000, et voila qu'en pleine crise tu égaye les Africains en général et les Ivoiriens en particulier, avec ce rythme et cette philosophie de vie "le coupé décalé".
Comme une étoile filante , tu as illuminé le ciel ivoirien pendant sa période sombre de guerre, ... laissant une multitude de fans tristes fixant ce même ciel redevenu sombre après ton passage..
Merci et Adieu Douk Saga que la terre te soit légère.