lundi, 26 février 2007


Assassinats : Patrice Lumumba
Vidéo envoyée par hopto

CARAVANE DE LA PAIX A SOUBRE


Plus de 60 mille personnes s’engagent avec Blé Goudé

Des milliers de personnes étaient présentes le vendredi dernier à la place de la République de la cité du Nawa, pour écouter le message de paix du COJEP. Malgré la grosse frayeur, conséquence des bousculades, l'on n'a déploré aucun dommage grave.
Place de la République, sur les bords de la rivière Nawa, vendredi 24 février dernier. Il est un peu plus de 12 heures. Des taxis brousse et autres véhicules poids lourds convoient de nombreux passagers, en provenance des villes et villages voisins. Pour célébrer la paix annoncée par le comité d'organisation de la ''caravane de la paix'', dirigé par Bouazo Vincent. Les signes d'une grande mobilisation sont perceptibles. Dès 10 h, de nombreux jeunes sont déjà assis sous les tentes dressées pour la circonstance. On sent l'excitation dans la ville, du fait des groupes de jeunes qui attirent l'attention par leurs allées et venues rythmées par des chants. D'autres, à mobylettes, se donnent en spectacle par des parades qui arrachent de vives acclamations. Sur le lieu qui devait abriter le meeting, le seul hangar tenant lieu de tribune est pris d'assaut, tout comme les branches des arbres à proximité. Visiblement, chacun veut avoir la meilleure place, pour ne rien rater de l'événement. Personne ne semble vouloir rater le spectacle des gigantesques meetings de Charles Blé Goudé qui défraient la chronique depuis le 20 janvier dernier, début du périple à Anyama. La place de la République, lieu de la communion, est donc bondé de monde, et il s'en suit une hystérie générale un peu plus tard après l'accueil, à 15 h, à l'entrée de la ville où un comité d'accueil, essentiellement des motocyclistes, a envahi le corridor des forces de défense et de sécurité. Aussitôt, le cap est mis sur la résidence du préfet (absent), représenté par son secrétaire général Lida Ezéchiel. Puis suivent des rencontres séparées, avec le chef central Zobré Digbeu et l'Iman Ibrahima Bamba, résidant respectivement aux quartiers Gbazébré et Madissahoua. Les bénédictions faites par ces dignitaires, le cortège prend pied à la place de République, non sans ''déranger'' tout sur son passage. En effet, les écoles primaires se sont vidées de leurs écoliers, quand le petit marché et les services ont vu leurs occupants abandonner leurs activités pour applaudir les visiteurs. De la mosquée, où Blé Goudé a rencontré un adulte qui se fait aussi appeler Blé Goudé, à la place de la République, le président du Cojep décide de faire le parcours à mobylette.

La palme de la mobilisation
Plus de 5 Km parcourus difficilement, vu que cette scène a provoqué la curiosité des populations qui ont déferlé sur le centre ville. 17 heures, entrée triomphale à pied, cette fois dans l'arène. C'est le début d'un cafouillage monstre qui a fait penser à un certain moment qu'un boycott prenait forme sous le regard des organisateurs et de leurs hôtes. Pour cause. la place, noire de monde, s'est vite transformée en ''champ de bataille'' où les mal lotis, parce que loin de la scène, se sont mis à jeter des pierre à ceux qui leur barraient la vue. La tension monte, les coupures d'électricité sont régulières, les câbles étant sous les pieds. La sécurité composée des FDS et des jeunes du comité d'organisation et de la garde rapprochée de Charles Blé Goudé est débordée. Si bien que les allocutions se font dans un brouhaha assourdissant. "Asseyez-vous dans la discipline, il faut que tout se passe comme ailleurs", va intervenir Serge Kassy. Rien n'y fit. Pire, son intervention provoque d'autres bousculades. La star abdique. Gendarmes et militaires, notamment, ne parviennent toujours pas à contenir la foule déchaînée. Serge Kassy revient alors à la charge: " Je demande pardon, suppliera-t-il, à tout un chacun de reconvertir sa force en bonne idée pour que le meeting puisse se tenir ". Deuxième échec, malgré la menace proférée en ces termes : " Asseyez-vous sinon on arrête le meeting ! ". Excédé, un officier de la gendarmerie prend le micro. "Qu'on ne dise pas qu'à Soubré la Gendarmerie a fait échouer le meeting de Blé Goudé ", a-t-il averti, avant de ''lâcher'', enfin, la sécurité tout corps confondu sur la foule. Cette fois, le cordon de sécurité s'est agrandi mais le problème n'était toujours pas résolu, vu que des pierres continuaient de tomber sur les têtes. Charles Blé Goudé, de la loge officielle réalise dès lors qu'il faut un podium assez haut pour répondre à l'attente du public et résoudre le problème. Ainsi, le président du Cojep croit qu’en se tenant sur un véhicule, la fièvre peut tomber.

Un maire RDR aux côtés du COJEP
Il est un peu plus de 18 h, le tour de parole de Blé Goudé approche; le protocole installe un fourgon dans l'arène. Serge Kassy, à nouveau de service pour expliquer le procédé à la foule, réussit enfin à dompter ''son'' public. Une échelle est même trouvée pour permettre au leader de monter sur le ''podium''. Puis l'agitation tombe progressivement lorsque le ''général'' intime le silence à tous. D'entrée, Blé reconnaît que " par cette folle mobilisation, Soubré a raflé la palme d'or de la mobilisation ". Il félicite Bouazo Vincent et rend hommage aux personnalités présentes, dont le maire RDR de la ville, M. Kipré Pierre. Qui était d'ailleurs à l'accueil chez le préfet et qui a associé sa voix à celles des admirateurs de Charles Blé Goudé. En effet, le maire a publiquement souhaité bon vent au leader de la jeunesse ivoirienne qui a eu l'initiative et prié qu'elle apporte la paix aux Ivoiriens. Toute chose que le patron du COJEP a pour sa part fortement apprécié, estimant que la présence du maire RDR est "un symbole", la preuve que le message de paix qu'il livre fait son effet. "Cette fois-ci, ce ne sont pas seulement les jeunes patriotes qui se retrouvent ", s'est satisfait en outre Blé Goudé; après les interventions des représentants des communautés malinké, burkinabé et celles du reste de la Cedeao. Dans son message, l'initiateur de la caravane a dénoncé les multiples négociations en terres étrangères. Lomé, Marcoussis, Accra, Abuja, Pretoria… n'ayant "rien donné". Il faut espérer que Ouagadougou soit l'ultime escale, note-t-il. Pour ce faire, il souhaite que les Africains aient foi en eux-mêmes, au lieu de se tourner vers la France chaque fois qu'ils ont un problème. Evoquant les meurtrissures que la guerre a pu causer aux uns et aux autres, l'orateur conseille " l'oubli comme cataplasme du cœur". Pour Charles Blé Goudé, "un mal ne fait mal que quand on y pense". C'est pourquoi il a appelé les populations de Soubré à s'ériger en artisans de paix. " Il faut que l'histoire retienne qu'un petit pays d'Afrique a un grand peuple. Qui, à un moment de son histoire, dans la guerre, s'est levé pour tendre la main à son voisin ", a-t-il imagé une Côte d'Ivoire pacifiée, qui " donne une leçon à l'humanité ". Il s'est réjoui de ce que l'économie ivoirienne tienne la route, malgré cinq ans d'instabilité socio politique, mais a précisé qu'il fallait faire en sorte qu'elle produise des richesses, en mettant fin à la crise qui plombe son redecollage. Invitant donc les populations à " faire mentir " les calculs mesquins qui déclenchent les secours humanitaires, le messager de la paix a invité au soutien du dialogue direct. A ce sujet, le président du Cojep a déploré la bataille pour les postes ouverte par les pontes du RHDP. "Un homme fini est un homme fini. Ce que nous cherchons, ce n'est pas ce que chacun devient. C'est ce que devient la Côte d'Ivoire ", a-t-il assené, dénonçant ainsi le risque que Ouaga devienne un Marcoussis bis, sous un standing ovation.

Bidi Ignace
envoyé spécial à Soubré

meurtre en cote d'ivoire?


Groupes de discussion : fr.soc.politique
De : level-sta...@club-internet.fr
Date : 18 Oct 2005 09:54:22 –0700
Local : Mar 18 oct 2005 17:54

meurtre en cote d'ivoire?...exceptionnelle suspension de trois officiers de l'armée française ..ou comment donner une petite claque sur les doigts pour mieux dissimuler des horreurs...

En effet, il en va des pratiques dans l'armée comme dans toute autre
corps de métiers...ou corporation.
La procédure est la même quand la politicaillerie s'en mêle...surtout
en France!!!

En effet, il était déjà de notoriété publique que pour enterrer une
affaire d'état ou un évènement gênant pouvant alerter la population sur
certaines pratiques mafieuses, au plus haut niveau, il suffisait de
créer une commission d'enquête... cette dernière était magistralement
gangrenée par des enquêtes volontairement bâclées, orientées, ou
tout simplement inexistantes.
les rédacteurs du dossier éliminaient volontairement des données
pourtant primordiales dans le seul but de laver les individus sujets de
l'enquête. d'une manière totalement malhonnête bien sur.

Ainsi, on sait, dans certain milieu, que la création d'une commission
d'enquête correspond toujours ou presque à une volonté politique
d'enterrer subtilement mais volontairement une affaire trop gênante...
ce fut le cas concernant le génocide du Rwanda ou la commission
d’enquête du même nom avait conclu a la non culpabilité d'acteurs
francais présent sur les lieux comme de leurs responsables...
Une autre commission enquête, beaucoup plus indépendante celle la,
avait dénoncé l'évidente mauvaise foi des conclusions d’enquête
officielle francaise... et avait dénoncé d’évidente collusion des
autorités francaises ainsi que les militaires sous ses ordres avec le
régime genocidaire, dans la préparation, l'exécution du génocide ainsi
que la protection des criminels...

Dans une moindre mesure, il existe aussi des commissions concernant des
affaires purement financières... mais les pratiques et les buts sont
identiques: masquer l'ignoble réalité par des gesticulations dont le
seul but est d'envoyer de la poudre aux yeux du citoyen qui croit avoir
affaire a des gens intègres.

la cours des comptes m'amuse beaucoup a ce propos... une commission
composée de copains de la classe politique, qu'elle soit dirigeante
ou dans l'opposition mais ou la dualité avec le pouvoir en place
n'est qu'une fumisterie.
la classe politique n'a de différence que les couleurs politique qu'on
lui prête... et rien d'autre. Pour se partager les richesses que les
citoyens ont tant de mal a créer... ils oublient leur prétendu
orientation politique...

La technique de la cours des comptes consiste à dénoncer un petit
travers pour masquer l'existence d'un trafique beaucoup plus grave.
Médiatiquement, les complices journalistes donnent l'impression
trompeuse qu'il existe des organismes indépendants veillant, pour le
compte du citoyen, sur les intérêts de ces derniers...
voila comment on trompe le peuple! ...

l'affaire prétendument inédite de la suspension de trois officiers
de l'armée française en est une parfaite illustration.
On fait beaucoup de bruit a propos d'une mesure certes exceptionnelle
mais dont la finalité pourrait être un non-lieu! ...
c'est à dire qu'a aucun moment la mesure ne vise d'emblée a punir les
personnes visées.
A la fin d’enquête prétendue, le ministre qui a prit la décision de
suspendre, pourrait très bien conclure à la non-culpabilité des
officiers en questions... et même de louer leur courage et ainsi de
terminer cette enquête par non seulement un non-lieu, mais même par une
promotion tout aussi inédite que la suspension! ...
je vois arriver ça gros comme la tour effeil!!...laver l’armée
française et la France d'une manière totalement artificielle... des
méthodes d’un autre temps... des méthodes de l'époque coloniale ou la
justice était foulée au pied par les responsables politiques de notre
pays... au dépends des populations locales dont les droits humains
étaient bafouées d'une manière immonde!

En réalité, les faits reprochés à ces officiers ne sont qu'une infime
broutille par rapport aux soupçons de crimes qui pèsent sur eux et sur
l'armée française...
des crimes sur des civils désarmés... il suffit de révisionner les
séquences vidéos ou l'on voit clairement l'armée française tirer et plus
particulièrement depuis une chambre située dans un hôtel de la capitale
ivoirienne... avec des fusils a lunette et avec un type de balle qui ne
laisse aucun doute sur l'intention de tuer! ...les victimes ivoiriennes
au crâne fracassé sont la pour ne laisser planer aucun doute qu'il ne
s'agit en aucun cas d'un cas prétendu de légitime défense de l'armée
française et encore moins d'un tire de sommation utilisant des balles
en caoutchouc! ...

Non, la réalité est plutôt que ce qui s'est passé en Côte d'Ivoire
commence à se savoir... que les autorités françaises cherchent à
déstabiliser le gouvernement ivoirien actuel, lequel gouvernement
ivoirien qui a été le seul a être élu démocratiquement, mais surtout,
qui ose ne pas faire allégeance a Paris pour laisser les grosses
entreprises françaises continuer de piller le pays de ses richesses
naturelles. bref, le risque est de plus en plus grand pour ces
autorités françaises, que des informations arrivent à passer dans
l'hexagone et ailleurs... l'ONU pourrait très bien s'être saisie
discrètement d'une enquête sur les conditions de l'intervention
française en Côte d'Ivoire et plus particulièrement a la suite de
l'incident faisant 9 morts au mois de novembre 2004.

La réaction, ces tous derniers jours, des autorités françaises,
m'apparaissent plus que comme un mouvement de panique visant à chercher
à faire croire à une intention positive plutôt qu'une initiative
indépendante de toute pression extérieure...

Les autorités françaises ont toutes les raisons de craindre qu'un jour,
les citoyens français sachent tout de ce que la classe politique tente
de lui cacher à propos des actes commis en leur nom.
Ainsi, la mesurette "alliot marie" n'est qu'une tentative d'enfumage
comme seule la politicaillerie française en a le secret.

le cynisme, le machiavélisme qui les habitent, semblent être sans
limite.

J'attends personnellement qu'un jour, la classe politique française se
retrouve sur les bancs du tribunal de la haye pour crime contre
l'humanité... ce jour la, il ne s'agira plus de masquer la vérité au
français mais bien de répondre des crimes commis en utilisant leurs
impôts à leur insu dans des affaires criminelles.

thom

Sur une citation de Jacques Chirac au sommet de Cannes

Lu dans nouvelobs.com, la citation suivante, attribuée à Jacques Chirac :
(http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/2...)

«"Il faut renforcer l'Etat de droit" et "c'est cet esprit qui nous anime en Côte d'Ivoire, pays que je souhaite voir retrouver la voie de la sagesse".»

Nouvelobs.com poursuit :
«Le président ivoirien Laurent Gbagbo compte parmi les absents remarqués du sommet.»

… Et si, tout simplement, cela expliquait ceci ?

Si l’absence de Laurent Gbagbo avait un rapport avec ce que signifie ce propos prêté à Jacques Chirac ? Bref, si Laurent Gbagbo signait par son absence le refus des incohérences ravageuses comme celle que la citation de Jacques Chirac ramasse en une seule phrase ?
«Renforcer l’Etat de droit», «c’est cet esprit qui nous anime en Côte d’Ivoire» !

C’est-à-dire, concrètement : en organisant le coup d’État de Marcoussis, à savoir élever au pouvoir sans autre forme de procès une rébellion armée — jamais reconnue par quelque élection que ce soit — qui n’a d’autre légitimité que d’avoir échoué dans une tentative de renverser par les armes un pouvoir démocratiquement élu !
Françafrique, encore un effort pour que les belles déclarations soient un tant soit peu crédibles !