mercredi, 28 novembre 2007

Le Togo en détresse

Le Togo en détresse


J’ai du chagrin
Mon coeur est en peine,
Mon âme est en proie à l’amertume
Mon esprit m’abandonne,
Mes sens ne répondent plus,
Et la vie n’a plus de sens pour mes natifs.
Le combat de mes natifs pour leur vie est perdu
Leur lutte pour me rendre propre et transparent a été âpre, longue et pénible.
Mais l’issue de leur aspiration est toujours incertaine, désespérée.
De gigantesque ennemis sont derrière pour entraver leur parcours,
Le parcours de leur aspiration,
L’aspiration aux libertés individuelles, à la démocratie et du developpement,
L’aspiration d’une vie où chacun aura sa place sous mon toit.
Les renforts qu’ils ont appelés, sont Venus avec des pieges,
Et jouent aux côtés de mes maudits enfants, mes enfants qui ne font pas ma fièrté.
Au bout de force et de patience,
Je me résigne au désespoir,
Au découragement, à l’abandon
Alors quand viendra –t-il, Moïse, pour sauver les enfants
D’où viendra- t-il?




De la Suisse, le 30 Octobre 2007

Ouzéïrou Adam-Nekere alias Paparossi
Ancien etudiant de l’Université de Lomé
adamnekere@yahoo.fr

mardi, 27 novembre 2007

“Aucun Ivoirien n’a le droit de faire échouer Ouaga”

Blé Goudé, secrétaire exécutif du COJEP : “Aucun Ivoirien n’a le droit de faire échouer Ouaga”



vous avez passé la nuit à Korhogo sans aucun problème. Mais nous croyons savoir qu’elle a été mouvementée…
Politiquement, elle a été très mouvementée. Elle a été parce que je ne suis pas venu en tourisme à Korhogo. Je suis venu pour travailler. Ainsi, de 22 h à 3 h 30 pour ne pas dire 4 h, nous avons travaillé avec des amis (rires).

Travailler? Mais avec quels amis? Etes-vous allés dans des champs de coton?
(Rires) Non, non. Pas dans des champs de coton. J’ai eu un long entretien avec le ministre Konaté Sidiki et le chef d’état-major adjoint des Forces armées des Forces nouvelles, le commandant Wattao. Nous avons parlé politique, déblayé des chantiers tant du présent que du futur. Nous avons traité de dossiers qui touchent la Côte d’Ivoire. Nous avons analysé des pistes pour sortir notre pays des difficultés. Je salue l’esprit qui a entouré nos discussions.

Justement, la dernière réunion du Comité d’évaluation et d’accompagnement (CEA) s’est heurtée à des blocages à Ouagadougou…
Ecoutez, il peut toujours y avoir des difficultés; seulement, il ne faut pas les dramatiser. L’Accord de Ouaga a été tellement bien et vite signé qu’on oublie que comme tout accord, il peut connaître quelques couacs. Sauf qu’il faut se dépasser pour les surmonter. Dans tous les cas, nous sommes obligés de les régler. Nous avons dit que c’est une fierté que les Ivoiriens aient un accord par eux-mêmes et pour eux-mêmes. Aucun Ivoirien n’a le droit de faire échouer cet Accord. , Car il porte l’espoir de toute l’Afrique. Il faut minimiser le couac qui est arrivé récemment à Ouaga et que vous appelez blocage. Ce sont des choses qui peuvent arriver, je dirais même qui devaient arriver. Mais elles peuvent être surmontées.

Propos recueillis par Pascal Soro