vendredi, 10 novembre 2006

CONVOCATION

ASSEMBLEE EXTRAORDINAIRE DU BUREAU EXCECUTIF

Camarade, Coordinateur, et membre du Bureau fédéral de la Représentation suisse, tu es convié à la réunion du bureau qui aura lieu le dimanche 19 novembre 2006 à partir de 15 heures à Zürich au domicile du secrétaire chargé des finances et de la trésorerie.
L’ordre du jour est :

• Définition des stratégies futures après une analyse profonde des derniers évènements.

• Organisation des journées de la Jeunesse Ivoirienne des 08, 09, 10 décembre prochains à Zürich et à Berne.

• Divers

Compte tenu de l'importance de l'ordre du jour et de la situation du pays, ta présence est vivement souhaitée et même nécessaire.

Pour toute information complémentaire envoie un courriel à cette adresse : gnahua29@hotmail.com

Pour la patrie, agissons maintenant.

Par Jean Claude Gnahoua
Représentant Cojep suisse

mercredi, 8 novembre 2006

Le 25 octobre 2006 comme 28 septembre 1958...

L’histoire se répète, il y a plus d’un demi-siècle que l’Afrique digne jouait son destin face à la magouille de la France ingrate et colonialiste.
Malgré l’exploitation inhumaine de 62 ans dont elle a été victime, l ‘Afrique noire comme blanche se saignera pour sauver son bourreau des griffes de l’Allemagne nazie d’Adolph Hitler.
L’Afrique se videra alors presque de ces vaillants hommes pour une cause très lointaine. Les Africains épris d’un humanisme naturel inouï défendront valablement la cause de la France qu’une puissance sœur, l’Allemagne avait occupée très rapidement. Après donc cette période de bravoure, les africains demanderont leur liberté et leur autodétermination. Cette volonté troublera la métropole. Elle manipulera et engagera des collaborateurs locaux qui l’aideront à voler la volonté des Africains qui sont pourtant dignes se prendre en charge, et même d’élaborer un partenariat. De gaule élaborera une loi pour torpiller la victoire des Africains. Il réussira à diviser les Africains... Et cet envol, cet éveil de la vraie indépendance du continent fut sacrifié sur l’autel des désirs nombrilistes et égoïstes de certains leaders comme Houphouët Boigny, Léopold Sédar Senghor, Amadou Diory, Ouezzin Coulibaly, MobutuSeul un leader a conduit son peuple à un statut de fierté. Malgré ce que les experts de développement peuvent penser de la Guinée, Ahmed Al Mamy Sékou Touré, qui a dit clairement NON à cette balkanisation de l’Afrique, avait sans doute compris les méfaits d’une telle acceptation. L’homme a prévenu qu’un oui à cette loi néocolonialiste conduirait l’Afrique à la misère. Une misère qui humilie, déchire, et tue l’Afrique sept décennies plus tard .......,
Comme l’humanité a commencé en Afrique, elle a encore une autre chance de s’affranchir et de se faire respecter par les autres nations quelque soit leur puissance. Et cette chance ou cette occasion se révèle encore en Afrique, dans un pays voisin de la Guinée de Sékou Touré: la Côte d’Ivoire avec le Président Laurent Gbagbo, qui à son arrivée au pouvoir en 2000 a demandé à la France de revoir la coopération entre la Côte d’Ivoire et la France . Cela a suffit pour que les pouvoirs français déchainent tous les chiens de guerre contre la côte d’ivoire: Ces chiens de guerre ne réussiront pas à prendre le pouvoir, mais ils bénéficieront du soutien de la France de Chirac, un autre Gaulois, un colonialiste pur sang. Cette phase ne leur réussira pas, cependant elle tente de croire à ses méthodes mafieuses, car la France ignore que les temps ont changé et que la majorité des africains sait et a enfin compris le petit jeu de la France qui consiste à diviser le peuple pour mieux exploiter les ressources naturelles. Cette fois cela ne passera pas, car tous les Ivoiriens Ivoiriennes et les Africains sont déterminés faire barrage à l’imposture qui freine le développement du continent. Il ne faut pas ignorer que tout développement est la résultante d’une autodétermination et nous ne devons pas nous laisser distraire par les propos par certains africains vendus, des collabos tels un Koffi Annan, ou un Henri Konan bédié, car cette race d’hommes a toujours existé dans tout combat de libération d’une nation. C’est pourquoi, Nous devons rester mobilisés et continuer le combat car c’est une question d’existence et essentielle pour l’Afrique face à cette mondialisation .......qui ne prend pas en compte que les assistés......
Que Bouddha bénisse la côte d’ivoire.
Jean-Claude GnahouaReprésentant du Cojep suisse.gnahua29@hotmail.com

lundi, 6 novembre 2006

Charles Blé Goudé (Leader de l`Alliance des jeunes patriotes) :
"Ceux qui crient ne descendent pas dans la rue"
Dans cette interview, le président de l`Alliance des jeunes patriotes sur l`actualité brûlante du pays. De l`accord des jeunes leaders, à la Résolution 1721, il dit tout. Entretien.

L`opposition avait annoncé l`apocalypse pour le 31 octobre, mais vous, vous aviez dit qu`il n`y aurait rien. D`où teniez-vous cette assurance ?

Quand on veut diriger un peuple et quand on est resté longtemps avec ce peuple, il faut apprendre à le connaître. Quel est l`état d`âme des Ivoiriens, de 2002 jusqu`à maintenant ? De 2002 à 2004, les Ivoiriens avaient besoin d`un langage qui pouvait chasser en eux, la peur. Il fallait donc faire de grands meetings avec un langage dur, pour ainsi, effrayer l`adversaire. Aujourd`hui, les Ivoiriens ont besoin d`un langage rassurant, pouvant leur permettre de mener une autre vie. Ceux ne qui peuvent pas comprendre ça, c`est qu`ils ne peuvent pas faire de la politique. Ils doivent abandonner ce métier noble. C`est fort de cela que nous avions dit qu`il n`y aurait rien le 31 octobre passé. Parce que ceux qui crient et qui appellent à l`apocalypse, ne viennent pas dans la rue. C`est le peuple qui agit, qui a besoin d`être rassuré. Ils n`ont pas encore compris qu`en chaque Ivoirien, se trouve cette volonté de vivre dans un pays souverain. Et le fait même de parler sous couvert de la France, énerve les Ivoiriens. On ne sait pas sur qui ils comptent pour renverser un régime et appeler à l`apocalypse. Je ne crois pas que les Ivoiriens puissent accepter de détruire leur pays. Regardez bien tous ceux qui parlent : Djédjé Mady, Guikahuié et les autres, ils ont fini de vivre leur vie. Ils ont tout eu de ce pays et ils veulent nous laisser un pays apocalyptique. Pourquoi ? A leur âge, ils parlent encore d`avenir politique ? A 60 ou 70 ans, on ne parle que de souvenir, on ne parle plus d`avenir. Nous qui parlons d`avenir, nous ne pouvons pas permettre cela. C`est pourquoi nous avions dit qu`il n`y aurait rien. Et nous sommes heureux qu`au moment où nous parlons, nous sommes au 31 octobre 2006. Et nous souhaitons qu`il n`y ait rien.

A l`initiative d`Alpha Blondy, les jeunes devaient se retrouver, mais ceux du G7 ne sont pas venus. Cela ne donne-t-il pas raison à ceux qui pensent que Blé Goudé s`est laissé piéger par la jeunesse du RHDP ?
Revenons à l`accord de paix signé le 26 juillet 2006. Que ce soit un accord, un discours ou une décision politique signé ou prononcé par un leader, il faut se poser la question suivante : quel effet cela entraîne ? Un effet d`adhésion ou pas, selon la réaction du peuple sur le terrain. Je pense qu`il y a eu un effet d`adhésion. En ce sens que l`appel au calme que nous avions lancé ensemble, a été suivi. Et cela a profité à tous les Ivoiriens et à la Côte d`Ivoire ainsi qu`à tous ses amis qui y vivent. Si nous sommes d`accord là-dessus, moi je ne parle pas de trahison. Parce qu`au lendemain de cet accord, jusqu`au moment où je vous parle, la Côte d`Ivoire a connu le calme. Et une fois cela passé, les uns et les autres sont libres de toujours se reconnaître ou non dans cet accord. L`opinion est là et elle va juger.En ce qui nous concerne au niveau de l`Alliance, nous sommes heureux. Hier, nous nous sommes retrouvés au grand complet avec les autres camarades de l`UPLTCI de Djué Eugène, Konaté Navigué (JFPI), Watchard (CNLB), tous les jeunes leaders et l`Alliance avaient répondu présents, même la jeunesse du PIT était là. Mais nous, nous prônons la paix et l`apaisement. Nos camarades de la RJR de Karamoko Yayoro et de la JPDCI de KKB n`étaient pas venus. Ont-ils eu un empêchement ? Je ne sais pas. Pourquoi ils ne sont pas venus ? Je ne sais pas non plus. C`est à eux de l`expliquer. Mais en tout cas, moi je n`appelle pas ça une trahison.

Etiez-vous choqué de leur absence ?

Non, pas du tout. Parce que ce sont des jeunes qui sont des présidents de structures spécialisées de leurs différents partis politiques. Et donc il leur faut l`accord de leurs leaders. Les ont-ils empêché de répondre à l`appel d`Alpha Blondy ? Ce que je sais, c`est qu`Alpha Blondy a appelé Henriette Diabaté en notre présence. Elle a dit avoir donné l`accord à Yayaro de venir. Il m`a dit après qu`il a appelé le Premier ministre Alassane Ouattara, qui lui, dit aussi avoir donné son accord à Yayoro pour nous rejoindre. Pourquoi ne sont-ils pas venus ? Je ne saurai répondre. En ce qui nous concerne, nous jouerons notre rôle jusqu`au bout.

Quel est ce rôle que vous jouez ?

Notre rôle, c`est de faire en sorte que la jeunesse ne joue pas au jeu de ceux qui appellent à l`apocalypse.
Blé Goudé signe un accord de paix avec la jeunesse du RHDP, on se dit que toute la jeune est mobilisée pour la cause. Mais à quelques jours du 31 octobre 2006, ces mêmes présidents de jeunes tiennent des langages faisant entorse à la paix…Oui mais cela n`engage pas Blé Goudé. Dans un accord, chacun doit prouver sa bonne foi et respecter ce qu`il a signé. En ce qui nous concerne au sein de l`Alliance, nous continuons de respecter notre signature. Parce qu`elle nous engage. On ne joue pas avec les Ivoiriens. Donc je ne peux pas juger et jauger de la bonne foi de celui qui est en face de moi. C`est sur les actes qu`on juge les gens. J`ai lu comme vous, ces appels dans les journaux. Evitons de faire comme nos aînés…

C’est-à-dire ?

C’est à dire, nous nous retrouvons pour partager un plat en riant, pendant qu`on incite nos partisans à la haine et l`affrontement. Ce n`est pas sérieux. Toute société change par génération. Et c`est ce que notre génération doit faire en évitant de tomber dans le jeu de l`hypocrisie. Parce que c`est ce jeu qui a envoyé la guerre.
Aviez-vous continué à vous voir et travailler pour la paix, depuis l`accord du 26 juillet 2006 ?Bien-sûr qu`on a continué de travailler ensemble. Chacun dans son camp a essuyé des critiques. Et sachez que le leader n`est pas celui qu`on applaudi toujours. Le leader a un rôle de pédagogue. Il explique sa position quand il la trouve juste. Le leader ne se laisse pas entraîner par la masse. Le leader entraîne la masse. Et quand la masse ne comprend pas la position du leader, par peur de se laisser envahir par la masse, ne revient pas comme ça, sur sa position. Il s`explique et se fait comprendre par la masse, pour que sa position passe. Parce que nous avons le droit et le devoir de sauver ceux qui nous suivent. En tout cas, nous nous sommes souvent appelé, mais les gens sont sous la coupole de leurs leaders. Ils sont certainement emprisonnés et embrigadés, mais je suis convaincu qu`ils ne veulent pas de l`affrontement. Seulement, rien ne dépend d`eux.
Ils ne veulent pas de l`affrontement, mais le RHDP auquel ils appartiennent s`y apprête.

Que fait donc l`Alliance ?

L`Alliance appelle à la paix et explique aux uns et aux autres que l`intérêt de la Côte d`Ivoire ne se trouve ni dans la chienlit, ni dans la destruction…
Est-ce un message de défaitiste ou de stratège ?Ce n`est ni un discours de défaitiste, ni un discours de stratège. C`est un discours courageux de jeunes gens qui pensent qu`il faut éviter l`apocalypse à la Côte d`Ivoire.

Quel commentaire faites-vous de la résolution proposée par la France ?

Dans le principe, la France n`a pas le droit d`outrepasser les propositions de la CEDEAO et de l`Union africaine…
Pourquoi ?Mais parce que l`ONU elle-même a toujours dit qu`elle appuie les efforts des Africains. Et les Africains ont produit un texte qui forcément, n`est pas bon pour nous. Vous comprenez ? Une table de négociation est toujours une table de donner et de recevoir. Il y a souvent des décisions difficiles, mais on se dit que si ça peut arranger le pays, ok.
Chaque fois que la France propose une résolution à l`ONU, elle passe comme une lettre à la poste. Mais pour sa dernière proposition, il y a eu problème…Cela veut dire que le temps travaille pour la Côte d`Ivoire. Chirac a voulu user de l`usure. Il s`est dit que plus la crise dure, plus les patriotes se découragent, plus la lutte s`émousse, alors il va avoir GBAGBO dans le temps. C`est l`effet contraire. Je profite pour remercier les Etats-Unis, la Chine, la Russie, la Tanzanie et tous les autres Etats qui ont compris le sens de notre combat. Plus le temps passe, plus les uns et les autres cherchent à comprendre ce qui constitue le nœud gordien qui oppose réellement, la France à la Côte d`Ivoire. Les gens cherchent à comprendre la crise ivoirienne. Et au fil du temps, tant en Afrique qu`ailleurs dans le monde, l`on a constaté que la résolution française a coincé. Cela veut dire que les gens ont commencé à s`interroger. La France est juge et partie. Elle est même une partie belligérante dans cette crise. Et quand les gens s`interrogent, je souhaite que la France elle-même s`interroge aussi.

On a aussi parlé des pouvoirs exécutifs pour le Premier ministre Banny, qui lui, disait dans un organe français, qu`il n`en a pas besoin, il n`est pas demandeur. Quel commentaire ?

Le Premier ministre dit qu`il n`en a pas besoin, mais Chirac en a besoin. Il faut bien le comprendre dans cette histoire. Chirac est à la recherche pas de la résolution de la crise ivoirienne, mais d`un cheval rentrant et gagnant qui peut s`opposer au Président GBAGBO et qui peut même l`écarter et installer un Président qui ne peut faire le bonheur de l`Ivoirien, mais qui peut être à ses bottes. Donc c`est vrai que Banny n`en a peut-être pas besoin, mais Chirac, lui, en a besoin.
Comme on le dit dans un jargon, chien ne mange pas chien. Alors logiquement la résolution française devait passer, puisque c`est un jeu d`intérêt entre les grandes puissances…Vous dites que chien ne mange pas chien. Mais il arrive que les chiens se battent sur un morceau de viande. La question qu`on se pose aujourd’hui, est-ce que les puissances dites grandes ont aujourd’hui les mêmes intérêts dans la crise ivoirienne. Avant la Résolution 1721, le Président Chirac a fait une grande tournée en Chine, pour signer de grands contrats. Les Ivoiriens ont retenu leur souffle. Beaucoup se sont dits qu`en retour de ces contrats, elle aura la voix de la Chine. Ça n`a pas " été " le cas. Cela veut dire que les gens savent faire la part des choses. Les choses évoluent, les mentalités évoluent, les intérêts aussi. Il faut que tous ceux qui sont engagés dans la résolution de la crise ivoirienne, sachent que beaucoup de choses ont changé. Il faut aussi changer sa manière de voir.
Mais elle a pensé que sa résolution est la meilleure… Mais, moi je ne sais pas par quel gymnastique, on veut nous faire croire, nous qui avons été à l`école, qu`une résolution de l`ONU est au-dessus d`une loi fondamentale. Même les traités qu`on ratifie et qui peuvent être au-dessus, mais un traité n`est opposable et s`oppose à un pays que lorsque les autorités de ce pays l`ont ratifié. Mais une résolution ne peut pas avoir la même valeur que le traité. Je ne suis pas juriste, mais je pense que c`est une notion élémentaire quand on veut faire la politique. Donc je suis quand même déçu de voir des gens spéculer sur des notions élémentaires autour desquelles, ils semblent exprès faire la confusion. Donc le Président Chirac en le disant, il fausse le jeu. Dans la charte de l`ONU, les pays sont souverains. Et les résolutions sont souvent prises en conformité avec la loi fondamentale, pour ne pas choquer, pour ne pas piétiner la souveraineté du pays. Pour ça seulement, je pense que la France fait fausse route. Voilà pourquoi je dis que c`est la France qui veut créer la chienlit en Côte d`Ivoire.

Avez-vous les preuves de ce que vous avancez …

Mais bien sûr ! Le seul fait même d`outrepasser la décision de l`Union africaine (UA) et aller écrire une autre résolution qu`on dépose à l`ONU, au nom de la Côte d`Ivoire. Pour cela seulement, la France veut la chienlit. Mais je vais vous expliquer pourquoi. Le problème ivoirien est devenu un problème d`ego pour le Président Chirac. C`est devenu un problème d`orgueil pour lui. C`est devenu un problème de personne, pour lui. Un Président qui disait et les autres obéissaient toujours. Un Président qui a toujours eu à ses pieds tous les autres Présidents africains. Voici ce Président qui depuis 4 ans, est en train de mettre la destruction d`un chef d`Etat, qui se trouve être Ivoirien, mais qu`il ne réussit pas, malgré tous les appuis internationaux dont il dispose et malgré tout ce qu`il a déployé comme réseaux et moyens financiers, il ne réussit pas. Et il se trouve que nous sommes à quelques mois du départ du Président français. Dans son camp, les héritiers et les successeurs ont commencé à donner de la voix. Et les élections en France approchent. Chirac va-t-il partir en laissant le Président GBAGBO au pouvoir? N`est-il pas en train de corroborer avec l`adage qui dit " pris qui croyait prendre ? " Chirac a donc un problème. Il lui faut donc par tous les moyens, régler le problème GBAGBO, avant de partir.

En quoi pensez-vous que le départ de Chirac, du pouvoir, va résoudre le problème ivoirien ?

Ce n`est pas forcément que cela va résoudre la crise ivoirienne. Mais c`est une défaite psychologique et historique pour Chirac que de laisser GBAGBO au pouvoir alors que lui, quitte le pouvoir. Parce que les gens retiendront que le Président GBAGBO a résisté face au Président Chirac, qui ne reviendra plus au pouvoir. Et cela sera écrit dans les annales de l`histoire, que de 2002 à 2006, un Président français qu`on appelle Chirac a tenté de destituer un autre Président africain qu`on appelle GBAGBO. Et malgré tous les moyens dont il disposait, il a échoué. Et pendant que le monsieur est maintenu au pouvoir, Chirac est parti. Il n`a pas envie que cela fasse tache d`huile dans la sous-région.

Avant le vote de la 1721, on a assisté à une montée de tension dans le camp du Rhdp. Quelles ont été les consignes que vous aviez données à vos camarades patriotes ?

Quand on mène un combat, on cherche à préserver les acquis. Lorsque vous voyez un entraîneur demander à ses joueurs d`attaquer et de marquer, cela veut dire que son équipe est en difficulté. Donc ce n`était pas à nous d`attaquer. Et nous n`avions pas à attaquer. Nous, nous menons ce combat pour que la Côte d`Ivoire retrouve la paix et qu`il y ait des élections libres et transparentes, pour que les Ivoiriens choisissent celui à qui ils veulent confier la destinée de leur pays. A côté de cela, je souhaite que les jeunes patriotes ne cèdent pas à la provocation. L`adversaire en difficulté, peut provoquer pour énerver et profiter de ce cafouillage. Jacques Chirac a donné des consignes fermes, selon nos informations, pour qu`il y ait une chienlit en Côte d`Ivoire, afin de profiter et installer un nouveau président. Soyons plus que jamais vigilants, ne dormons pas, mais ne cédons pas à la provocation.

A peine la Résolution 1721 votée que le chef de l`Etat s`est prononcé. Quel commentaire faites-vous de son message ?

Ecoutez, je n`ai pas pour habitude de commenter les propos du Président de la République. Il sait ce qu`il a à faire. Nous savons ce que nous avons à faire. Que croyez-vous que je vous dise ?
Son discours vous sied ?

Forcément ! Voici quelqu’un qui se bat contre un réseau de déstabilisateurs, tant en Afrique qu`en Europe, pour que la loi fondamentale qui régit son pays, comme c`est le cas dans tout pays, ne soit pas violée. Il gagne ce combat, alors que les ennemis lui prédisaient le pire. C`est donc tout à fait normal qu`il monte au créneau pour clarifier, recadrer le débat politique et mettre chacun à sa place. Sachez qu`en Côte d`Ivoire, il y a un seul Président de la République qui nomme par décret : c`est Laurent GBAGBO. Et il en sera ainsi, jusqu`à ce que les Ivoiriens se choisissent un autre pour le remplacer, démocratiquement. Le reste c`est du folklore et le chef de l`Etat sait ce qu`il faut prendre comme décision, par ordonnance, pour le Premier ministre, qui a obligation de désarmer les rebelles. Je suis d`accord avec le discours d`apaisement et de courage de ce briseur de mythe qu`est le Président Laurent GBAGBO.

Yacouba Gbané et Frimo Koukou

Message du Représentant suite à la résolution 1721

salut camarade Patriote ,

Après la résolution 1721 , la lutte , notre combat doit continuer , car rien n'a été fait par la communauté internationale qui fait une mauvaise lecture de la crise ivoirienne. Elle cherche les solutions sous la base de la politique française en Afrique.
Camarade cela doit nous consolider dans notre conviction de doubler d'ardeur dans notre engagement.
Pour dire que personne ne fera la paix en côte d'ivoire à la place des ivoiriens et les ivoiriennes. C'est pourquoi nous devons agir maintenant pour la patrie , chacun à sa place, à sa manière dans le sens de la justice , de la paix et d'un developpement durable de notre pays.

Je vous apprends que du 08 au 10 décembre 2006, notre représentation organise les journées de la jeunesse africaine pour commémorer la date anniversaire des massacres des jeunes patriotes devant l'hotel ivoire en novembre 2004 . Chacun doit prendre des mesures dans sa coordination pour la réussite de ces journées.
merci et que la lutte continue pour une Côte d'Ivoire libre et prospère
que Boudda nous consolide dans notre engagement.

Jean Claude Gnahoua Rep. Cojep suisse,

NOVEMBRE 2004 ON S' EN SOUVIENT

DEUXIEME ANNIVERSAIRE DES TUERIES DE LA FORCE LICORNE DEVANT L’HOTEL IVOIRE



Révolté par le revirement de l’Etat français sur l’abolition, le colonel d’infanterie Louis Delgrès, intellectuel de trente-six ans d’origine martiniquaise, poète et violoniste à ses heures, pétri de la philosophie des Lumières, libère les soldats et la garde nationale blanche dont il a la charge sur ces mots : « Mes chers amis, on en veut à notre liberté. Sachons la défendre en gens de cœur et préférons la mort à l’esclavage. Vivre livre ou mourir ! »
Le 10 mai 1802, une proclamation de Delgrès intitulée : « A l’univers entier, le dernier cri de l’innocence et du désespoir », est placardée sur les arbres et les murs de plusieurs bourgs de la Basse Terre. « Une classe d’infortunés qu’on vent anéantir, se voit obligée d’élever sa voix vers la postérité pour lui faire connaître lorsqu’elle aura disparu, son innocence et ses malheurs. Nos anciens tyrans permettaient à un maître d’affranchir son esclave, et tout annonce que, dans le siècle de la philosophie, il existe des hommes qui ne veulent voir d’hommes noirs où tirant leur origine de cette couleur, que dans les fers d’esclavage. (…) La résistance à l’oppression est un droit naturel. La divinité même ne peut être offensée que nous défendions notre cause : elle est celle de la justice et de l’humanité. »
A la mémoire de tous nos morts depuis l’attaque terroriste dont notre chère patrie est la proie.
A tous nos jeunes, nos vieux qui ont donné leur torse aux balle meurtrières de la force licorne pour défendre la république.
A tous ceux de la diaspora qui combattent jour après jour pour que la vérité se fasse, pour que les nôtres ne soient pas morts pour rien.
A tous les amis de la Côte d’Ivoire qui nous défendent, qui nous aiment et qui nous soutiennent.
La lutte continue pour la libération totale de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique.

Germaine Nagni