mardi, 6 novembre 2007

SANCTIONS DE L’ONU ; ON S’EN FOUT

SANCTIONS DE L’ONU ; ON S’EN FOUT
Par Charles Blé Goudé

Le conseil de sécurité de L’ONU où la France est membre permanent, s’est réuni ce lundi 29 octobre 2007 et a adopté la résolution 1782 prorogeant mes sanctions jusqu’au 31 octobre 2008.
Le même conseil de sécurité décide d’effectuer un réexamen à mi-parcours le 30 avril au plus tard de ces sanctions ciblées.
Que retenir dans tout ce tohu-bohu ? Rien. On prend les mêmes mots et on les replace. Seule change la numérotation des résolutions.
En décidant de me sanctionner en 2004 ; l’ONU visait un seul objectif : me museler ; me faire taire à jamais. De cette date à la célébration de la flamme de la paix à Bouaké, beaucoup de faits se sont déroulés. Les ennemis d‘hier sont devenus des frères aujourd’hui. Même l’accord de Ouagadougou pourtant entériné par la résolution 1765 de l’ONU en son point 6.4 demande la levée immédiate des sanctions qui me frappent.
Mais l’ONU refuse de changer ses verres. Des lors, le débat n’a plus besoin d’être. L’ONU est toujours manipulée par la France qui fait et défait les Présidents de l’Afrique francophone. En me sanctionnant, ce n’est plus l’individu Blé Goudé mais le Président de la République Laurent Gbagbo que l’on veut atteindre. C’est pourquoi nous disons que les objectifs de l’ONU sont ailleurs. Nous ne céderons pas au chantage et à la provocation. Nous avons commencé un processus de paix sans la France et cela l’irrite. Nous ne pouvons rien. C’est la volonté de Dieu de faire de la cote d’ivoire, un pays d’exception.
Prolongation de sanctions, on s’en fout. Seulement, qu’on ne nous empêche pas de donner à notre pays, la paix. Synonyme de libre circulation de biens et de personnes. C’est cela notre rêve. Le reste ; balivernes.
Aujourd’hui, on ne peut pas m’empêcher d’aller voir Wattao à Bouaké et vice-versa.
Si le ridicule tuait ; l’ONU veut geler mes avoirs liés à la vente de mon œuvre « Crise Ivoirienne, Ma part de Vérité ». Autant dire que l’ONU veut m’assassiner. Puisque pour vivre, pour se soigner, se vêtir, se nourrir, on a besoin d’argent.
Le débat sur les sanctions est désormais clos. La France ne peut pas nous éloigner de la paix.
Sanctions de l’ONU, on s’en fout !

A lundi prochain
Charles Blé Goudé
Président du COJEP

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